je serai bien restée chez fifille mais voilà il faut repartir !
je n'ai pas fait grand chose cette semaine, j'ai repassé, passé l'aspirateur, la serpillère, les gars ont fait tellement de poussière.
J'ai pris Bastien avec moi dans le jardin, je l'ai promené.
Nous avons fait des courses, à manger, débarassé la table, mis le lave vaisselle en route, l'avons vidé re rempli etc...Une vraie vie de femme à la maison.
De temps en temps l'après midi surtout, je me suis mise dans la chaise longue, celle qui a appartenu à mon père que fifille a récupérée. J'y ai fait la sieste, j'ai lu, j'ai regardé les nuages, j'ai révé. Et puis j'ai pris un thé en papotant avec fifille et Galina la minouche de la maison, s'est fait un petit plaisir elle a voulu m'imiter.
Je suis en train de commencer à évacuer l'année de travail, ses contrariétés. Je rêve beaucoup, j'ai des moments d'éveil pendant lesquels je ressasse, je fais le vide.
Je pense à ma formation de sophrologie aux moments que je vais encore vivre à Paris, à ce qui m'attend, et surtout à ce que je vais en faire, à quoi ça va me servir, où je veux aller avec cela...
J'ai demandé à ma fille qui était fatiguée, si pour récupérer elle voulait une séance, ça ne l'a pas branchée.
Je me demande si les gens sont réceptifs à cette méthode.
Je me pose plein de questions. Fin décembre cette formation sera finie, j'ai encore au moins 6 ans à travailler. Je ne sais pas comment ça va se passer. Quand je dis ça je pense à moi à mon potentiel...J'ai plus trop de motivations, parfois ça me parait vraiment difficile. J'ai de plus en plus de mal à intégrer les nouvelles méthodes, Je pense que n'ai plus envie.
Et quand je vois à qui l'on a donné des points de compétence (c'est à dire une augmentation de salaire) et que je vois son propre potentiel et son investissement un peu douteux...J'essaie de me dire il n'y a pas que l'argent mais là ça va plus loin c'est "ma reconnaissance" qui a été effacée ! et j'en veux à ceux qui nous manadgent ! on se demande s'ils n'ont pas du caca dans les yeux. Ils se laissent influencer par un plus de présence, un plus de caractère, un plus de culot et hop l'affaire est dans le sac.
L'éternel problème de mon travail et moi. Pour lequel il n'y a rien à faire que de laisser passer le temps. Un jour peut être je serai bien et je ferai vraiment ce que j'aime, mais je suis tellement compliquée !
Heureusement au travail il y a de bons côtés, les copines, les papotages de l'heure de la pause. Le repas du midi. Mais les copines changent, elles aussi.
Voilà j'ai fini de décompresser avec vous, peut être je n'ai pas tout dit, ou évacué.
Bastien est dans son transat il est calme, ses yeux se ferment.
Papy joue encore de la perceuse au dessus de nos têtes.
Et nous allons reprendre la route cet après midi, il faut tout ranger et encore nettoyer.
Pas le temps de s'apesantir, zou c'est reparti !
Le moral un peu dans les chaussettes quand même.
Bon j'y go à l'ail !!!