pour Lady Marianne
voilà le printemps,
inlassablement de loin ou de près
le temps passe, les saisons, la vie
nous voilà au pied du cyprès
à se demander notre météo
soleil ou pas, giboulées,
mars est le tunnel
au bout la lumière
peut être ou peut être pas.
Le potager sous ses cartons attends le compost, le jardinier
les orthensias qu'on leur coupe la tête, le reste attendra.
les boules de graines dévorées par les oiseaux se balancent vides
printemps vient-en
on t'attend
pour la future naissance du soleil, du jour, de la vie
c'est ton tour
tu n'y couperas pas.